KIHON DOJO (Le Bujinkan, Ninjutsu de Raismes)

Bansenhukai

Voici un texte repris de «  l encyclopédie des art martiaux d’extrême orientv » (R HABERSETZER)

Il peut etre utile de savoir que de telles choses ont été réalisées au cours des siècles , transmis et jalousement gardé aux non initié

Voilà enfin clairement expliqué ce que nous revele cette « encyclopédie » du Ninjutsu

Terme japonais issu du NINJUTSU.

« 10 000 rivières se rassemblent dans la mer »

Texte attribué à Fujibayashi Yasukoshi, de l' Iga ryu, sorte d'encyclopédie du ninjutsu. Il s'agit d'une véritable collection de connaissances et commentaires rassemblés de nombreuses familles Ninja des environs d'Iga et Koga, Fujibayashi qui réalisa cette compilation en 1676, était lui même un membre très important de l'une de ces familles d'Iga. L'ouvrage se présente sous forme d'une dizaine de brochures reliées à la main et est un tout cohérent et logique : une introduction, une série de questions et de réponses et un index.

Le premier volume est  intitulé « Jo ».

Il présente la philosophie Ninja et assure notamment qu'un seul homme est capable de disposer de toute une armée.

Le deuxième volume est «  shoshin » et discute de la pureté des motivations d'un vrai Ninja, qui doit agir avec sincerité et une grande force morale.

Il dit aussi que tout le monde peut agir techniquement comme un Ninja, mais que ce n'est pas là l'art du  Ninpo.

Le troisième volume «  Shoshi » evoque les procédés pour diriger une organisation Ninja et la rendre opérationnelle.

Le quatrième volume est «  Yo-nin ». Il traite des aspects dynamiques du Nin-Jutsu, du côté positif, Yo (équivalent du Yang Chinois)

Les cinq,six et septième volumes qui sont « In-nin » traitent de l'aspect négatif de la puissance Ninja. Le In (équivalent du Yin chinois).

Mais ils vont plus loin en entrant davantage dans le vif du sujet : des techniques de ruse, de confusion, d'infiltration, y sont présentées, mais pas très explicitement.

Cela est voulu. Seule l'aide d'un guide averti permet de pénétrer les allusions la symbolique, les codes prudemment utilisés.

On y évoque également l'utilisation des « méthodes condamnées par l'honneur du Samurai ».

Le huitième volume s'intitule « Tenji .C'est l'art d'interpréter les données de l'environnement, notamment de l'observation du ciel, des etoiles , des vents, etc. C'est en somme un canevas

De précisions précisions météorologiques, connaissances fondamentales pour pouvoir se lancer à bon escient dans certaines opérations 'agir avec la complicité  d'une nuit sans lune, d'un orage, à l'issue de plusieurs jours de pluie, ou de sécheresse, etc ).

Cette science se fonde sur des siècles d'expérience du « gogyo-setsu »( téhorie des cinq éléments).Le In-yo-do (pricipes taoistes) ou le « Ekkyo » (science de la divination à partir de l'ouvrage chinois Yi-jing, « le livre des mutations »).

Les neuvième et dixième volumes « Ninki » décrivent le costume Ninja ainsi qu'un certain nombre d'équipements pour grimper (Toki), pour pénétrer par effraction (Kaiki) ou pour tout ce qui est nécessaire lorsque l'on est en contact avec l'eau (Suiki).

Suit une compilation finale (Kaki)  évoquant la préparation et l'emploi d'explosifs, de bombes fumigènes,diverses potions médicinales et poisons, etc. Mais là encore c'est davantage une nomenclature qu'une description pratique ; un non initié ne peut s'en servir.

L'ensemble du Bansenhukai est rédigé en ancien dialecte de la région d'Iga et il reste difficile à traduire même pour un japonais familiarisé avec les anciens caractères  Kanji